La scène s'est passée le 9 mars à Ptichtchevo, une localité de la région de Saratov (720 km au sud-est de Moscou).
L'inspecteur Zakharov avait donné rendez-vous à un homme auquel il avait promis de rendre son permis de conduire, retiré pour une infraction au Code de la route, en échange d'un pot-de-vin de 15 000 roubles (520 dollars canadiens).
Mais l'inspecteur était surveillé par des enquêteurs anti-corruption. Après s'en être aperçu, il a «verrouillé les portes de la voiture, déchiré les billets et les a mangés», a détaillé le comité d'enquête.
Le fonctionnaire fait désormais l'objet d'une enquête pour corruption, un délit pour lequel il risque jusqu'à sept d'emprisonnement. C'est la peine à laquelle a été condamné jeudi un responsable du ministère de l'Intérieur de la république du Tatarstan (Volga) pour avoir extorqué un pot-de-vin de 4 millions de roubles (138 700 dollars canadiens) à une entreprise.
La corruption, mal endémique en Russie, gangrène en particulier la police.
Le président russe, Dmitri Medvedev, a fait de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités depuis son élection en 2008.
Il a cependant déploré en janvier le peu d'effet obtenu dans ce domaine, et annoncé un durcissement de la législation dans ce domaine.
Un tiers des délits de corruption sont commis en Russie par des policiers, selon les statistiques officielles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire