Le gouvernement iranien a invité la Russie, la Chine, l'Union européenne et ses
alliés du monde arabe et des pays en développement à visiter ses installations nucléaires, une décision visant apparemment à s'attirer des bonnes grâces en prévision d'une nouvelle ronde de négociations internationales.
Dans une lettre remise lundi à l'Associated Press, le représentant iranien Ali Asghar Sotanieh écrit que la fin de semaine du 15 et 16 janvier pourrait être retenue pour la visite et que des rencontres avec des hauts responsables auraient peut-être lieu à cette occasion.
Même si aucune explication n'a été donnée pour le choix de cette date, la tournée surviendrait quelques semaines seulement avant une nouvelle rencontre entre Téhéran et les diplomates de six puissances mondiales.
Lors de leur dernière réunion, la seule décision de ce groupe comprenant les cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne avait été de se rencontrer à nouveau.
La rencontre devrait se tenir à la fin du mois de janvier, à Istanbul, en Turquie.
Ces discussions ont pour but d'établir s'il est possible de mener des négociations sur le dossier du programme nucléaire iranien, considéré par les États-Unis et leurs alliés comme une couverture pour la création d'armes destructrices.
Téhéran a nié cette théorie, plaidant plutôt que l'enrichissement d'uranium effectué par l'Iran est destiné à des fins civiles.
L'invitation à se rendre visiter les installations iraniennes survient plus de trois ans après que six diplomates représentant des pays en développement eut été autorisés à visiter le site de conversion d'uranium de Isfahan.
Ces diplomates, accrédités par l'Agence internationale de l'énergie atomique, avaient par la suite indiqué qu'ils ne pouvaient pas émettre d'opinion sur la base de cette visite.
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