samedi 25 décembre 2010

Les applications mobiles peu discrètes sur la vie privée des utilisateurs

Le téléphone Nexus One de Google...format géant!... (Photo: Reuters)
Les applications mobiles seraient très peu discrètes concernant la vie privée des personnes qui les utilisent. Selon une enquête menée par le Wall Street Journal sur les applications pour iPhone et Android, environ un logiciel sur deux transmet des données personnelles aux régies publicitaires, parfois à l'insu de l'utilisateur.
Le Wall Street Journal a passé au crible 101 applications, parmi les plus téléchargées sur les plateformes App Store d'Apple et l'Android Market (la moitié sur iPhone, l'autre sur les téléphones sous Android). Résultat, 56 de ces applications transmettent l'identifiant unique du téléphone à des tiers, 47 livrent la localisation de l'utilisateur, et 5 donnent même l'âge et le sexe du mobinaute sans que ce dernier en soit au courant.
L'application TextPlus 4 sur iPhone, qui permet d'envoyer gratuitement SMS et MMS, serait l'une des moins discrètes du lot. Celle-ci transmettrait l'identifiant du smartphone d'Apple à huit régies publicitaires différentes, tandis que les données sur la localisation, l'âge et le sexe de l'utilisateur seraient envoyées à deux autres régies.
Les applications pour iPhone et Android de Pandora (service de musique en streaming), Paper Toss (jeu de tir de boulettes en papier), ou encore Grindr (service de rencontres pour homosexuels), sont également dénoncées par le quotidien américain comme étant très généreuses sur la transmission des informations personnelles.
Sur les 51 applications pour iPhone testées, 18 transmettent des informations directement à Apple, qui dispose de sa propre régie publicitaire iAd.
Ces données permettent aux éditeurs d'applications d'informer les régies publicitaires sur le profil de leurs utilisateurs afin de mieux cibler les messages publicitaires sur mobiles.
Lors du téléchargement de ces applications, les éditeurs informent l'utilisateur sur le type de données auxquelles ils pourront accéder, mais sans toutefois préciser l'usage qu'il en sera fait. Selon le Wall Street Journal, 45 des 101 applications analysées n'ont pas de règle de confidentialité consultable à l'intérieur de l'application ou sur le site de l'éditeur
source:relaxnews

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