Hewlett Packard (HP) a donc présenté cette semaine sa nouvelle tablette baptisée TouchPad. Si elle ne devrait sortir que cet été, cette dernière se positionne comme une rivale directe de l'iPad. Même taille, même poids ; elle comprend une caméra, comme l'iPad 2, qui devrait être annoncé dans les prochaines semaines. Également au programme, un processeur rapide (Qualcomm), et quelques fonctionnalités amusantes, comme la recharge de batterie sans fil ou le "touch and share", qui permet de reproduire en un instant les données affichées sur sa tablette vers son mobile. Surtout, le charismatique Jon Rubinstein (actuellement cadre chez HP, il avait participé au lancement de l'iPod chez Apple) a fait monter sur le plateau des responsables de DreamWorks, Amazon ou encore de Time, des noms destinés à devenir des partenaires privilégiés de la tablette.
La marque charismatique de la Silicon Valley qui, par le passé, a mis au point le premier calculateur de poche, tout comme la première imprimante à jet d'encre, n'avait pas encore de tablette digne de ce nom... Cette dernière reposera sur le système d'exploitation WebOS, qui est le digne descendant de Palm OS, dont HP a hérité en s'offrant l'entreprise américaine Palm il y a dix mois, en avril 2010. Ce dernier est particulièrement apprécié par les développeurs, qui, en acceptant de mettre en place une foule de mini-programmes, permettront peut-être de faire la différence face aux plates-formes concurrentes signées Microsoft, Android ou encore Apple.
Or, c'est bien là la surprise. Sur les mobiles que HP a également présentés cette semaine, comme le Pre3, aucun n'est estampillé Palm, alors que c'est pourtant ce dernier qui avait lancé la gamme... La marque Palm est donc amenée à disparaître. Cruel destin pour une entreprise qui, dès le milieu des années 1990, était une pionnière sur le marché des ordinateurs de poche... À l'époque, le Palm Pilot bataillait contre le britannique Psion ! "En France, la marque Palm a beaucoup marqué les esprits : d'ailleurs, en 1999, nous avions acheté l'entreprise Smartcode à Montpellier pour développer notre moteur", avance Stéphane Maes, chez Palm depuis plus de dix ans avant de devenir cadre chez HP. Peut-être que cet attachement français est aussi lié au fait que le patron de 3Com, la maison mère de Palm, a longtemps été Éric Benhamou, un Français.
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