À peine arrivé en maternelle, plus d’un enfant sur quatre a déjà vu ses parents se séparer, ou reformer une union, et ce au moins une fois. C’est ce que révèle la toute dernière étude de l’Institut de la statistique du Québec, dont je vous parle ce matin .
Cela veut dire qu’à six ans, un enfant peut avoir vu ses parents se séparer, se remettre en ménage (15% des enfants), ou bien se séparer, se remettre en ménage, et se séparer à nouveau. Et ainsi de suite. 5% des enfants ont vécu plus de trois événements du genre. Avec tous les demi-frères et soeurs que cela implique, qu’on rencontre et qu’on quitte à nouveau.
On savait déjà que les parents avaient une vie mouvementée. Ce qui est nouveau, c’est que tout ce mouvement, justement, se passe si tôt dans la vie d’un enfant, m’a dit hier en entrevue Élise-Mercier Gouin, psychologue au service d’expertise psychosociale, au Centre jeunesse de Montréal.
Attention, ça n’est pas parce que la famille reste unie que le portrait est plus rose: l’étude révèle en effet que le quart des familles dites «intactes» (papa, maman, enfants), souffrent de troubles conjugaux solides. Une famille sur quatre!!
La question que je me pose: pourquoi tant de détresse? Et surtout, comment en minimiser les impacts négatifs pour les enfants?
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