La Commission canadienne de sûreté nucléaire, qui pilote ces audiences, a reçu plus de 80 mémoires, dont plusieurs seront présentés oralement.
Quelques minutes après l'ouverture, un homme a été appréhendé après avoir entarté une représentante d'Hydro-Québec, qui sollicite le renouvellement de son permis d'exploitation, et un autre a aussi été interpellé pour avoir lancé des slogans antinucléaires.
Pendant ce temps, à Montréal, des activistes de Greenpeace bloquaient l'accès au siège social d'Hydro-Québec au centre-ville de la métropole.
Quatre militants qui s'étaient enchaînés aux portes de l'édifice ont été appréhendés, tout comme deux autres qui avait déployé une bannière sur le petit toit surplombant l'entrée.
Greenpeace, à l'instar de plusieurs autres groupes qui ont déposé des mémoires, présenteront leur point de vue devant la Commission en vue de s'opposer au renouvellement du permis.
Ces groupes demandent à Hydro-Québec de fermer sa seule centrale nucléaire plutôt que d'entamer sa reconstruction au coût de deux milliards de dollars.
Éric Darier, directeur de Greenpeace au Québec, affirme que les Québécois ne devraient pas être forcés de vivre avec les risques du nucléaire et estime qu'il n'y a aucune justification pour dépenser des sommes aussi colossales pour la réfection de la centrale.
Nathalie Normandeau condamne
À Québec, la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a réagi avec virulence à la manifestation de Greenpeace. «C'est une sortie que je condamne fortement!» a-t-elle lancé à la sortie d'une réunion du caucus libéral.
«Greenpeace nous a habitués à des coups d'éclat. Empêcher les travailleurs d'une société d'État de faire leur travail, c'est inacceptable. Au Québec, on est capable d'avoir des débats civilisés sur des enjeux importants. Le genre de manoeuvre de Greenpeace ne fait pas avancer le débat sur l'énergie.»
Les audiences se sont amorcées par des exposés d'Hydro-Québec et de la Commission, qui ont été suivis par une présentation de Ressources naturelles Canada portant sur les séismes au Canada.
Parmi les organismes qui doivent être entendus, on compte notamment les villes de Trois-Rivières et de Bécancour, la Chambre de commerce et d'industrie locale, plusieurs groupes écologistes et d'autres organismes.
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