Éric Lefrançois La Presse Genève |
Sans exception aucune, les qualificatifs utilisés par Automobili Lamborghini pour décrire sa dernière réalisation - l'Aventador - frisent tous la démesure. «Puissance brute, poids plume, précision directionnelle phénoménale et design hors pair», l'Aventador LP700-4 prétend redéfinir avec ce nouveau modèle le marché mondial des supersportives, rien de moins. Chargé d'assurer le relais de la Murciélago au sein de la gamme du constructeur italien, l'Aventador ne manque pas d'arguments pour convaincre. Outre sa coque de carbone dont le poids total s'élève à 147 kilos, sa suspension à poussoirs inspirée de celle utilisée en Formule 1 et son rouage à quatre roues motrices, l'Aventador c'est d'abord un moteur. Une véritable pièce d'orfèvrerie. Implanté à l'arrière en position longitudinale, le V12 de 6,5 litres exposé sous une verrière livre 700 chevaux capables d'expédier l'Aventador à 100 kilomètres-heure en moins de 3 secondes. Le grand patron de la firme, Stefan Winkelmann, prétend sur un ton amusé que «seul un amateur de Bungie peut comprendre la vélocité d'une telle accélération.» Aussi impressionnante, mais impossible à atteindre - sur les voies publiques, s'entend - les 350 km/h revendiqués par le constructeur italien. |
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