Lancés avec seulement 12 touristes en 1993, les voyages organisés de Koryo Group, créé par cet ancien paysagiste britannique, ont emmené 1300 touristes l'an dernier au pays des Kim, ouvert aux Occidentaux depuis seulement 1987.
Partis avec une certaine anxiété dans ces contrées réputées inhospitalières et en proie à des famines régulières, les touristes -- 80% d'hommes, un quart d'Américains et zéro journaliste-- en sont souvent revenus comme de la planète Mars.
Tel Dennis Murphy, un ingénieur chimiste britannique, impressionné d'être traité «presque comme un responsable officiel» lors de son séjour, certes réglé comme du papier à musique, mais «magique, dans un monde totalement différent».
Au début, Koryo ne pouvait emmener ses touristes qu'à Pyongyang, dans la zone démilitarisée et au Mont Myohyang, explique à l'AFP Nick Bonner, dans son bureau de Pékin.
«Peu à peu nous avons eu accès à de plus en plus d'endroits», dit-il au sujet de ces voyages organisés avec l'étatique Korea International Travel company. «Cela a été fantastique, fondé sur la confiance».
Avec 40 guides locaux polyglottes, les circuits se sont élargis, pour passer sur la côte ouest et la côte est et ses plages magnifiques --et même chez l'habitant, dans la ville industrielle de Chongjin-- ou dans le nord, à Haeju.
Ils passent aussi à Kaesong, la ville portuaire de Nampo et le Mont Paekdu, une montagne sacrée pour les Nord-coréens près de laquelle serait né Kim Jong-Il, jusqu'à récemment interdit d'accès aux visiteurs ... américains.
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